Calabuch (1956)

Synopsis

Fatigué de travailler à la construction de bombes atomiques et alarmé par la portée destructrice de sa découverte, un scientifique américain au prestige international fuit son pays et se réfugie dans l’anonymat dans un placide village de la côte méditerranéenne, Calabuch. Une fois sur place, le professeur est pris pour le complice d’un contrebandier, arrêté par la Guardia Civil et enfermé dans un cachot.

Sans le vouloir, le scientifique, qui est pris pour un vagabond gentil et sans papiers, et rebaptisé Jorge, s’intègre complètement à la vie de Calabuch. Il se lie d’amitié avec les habitants singuliers, les aide à résoudre leurs problèmes et participe à toutes sortes d’activités. Il projette des films avec le vieux cinématographe, aide l’instituteur de la petite école et, à l’occasion des fêtes patronales, il finit par faire ce qu’il sait faire le mieux : construire des fusées et des feux d’artifice qui atteignent des sommets jamais vus dans la région. Ce sont précisément ces fusées qui alertent les autorités internationales sur la localisation du scientifique disparu.

Lorsque la flotte américaine arrive pour enquêter, tous les habitants du village, de l’instituteur au père, en passant par la brigade et le contrebandier, s’unissent pour empêcher le sauvetage. Malgré cela, Jorge sait qu’il est inutile de s’opposer et décide finalement de partir de son plein gré, sans opposer de résistance et conscient d’avoir gagné l’amitié et l’estime de tout Calabuch.

Caractéristiques techniques

Production : Águila Films (Madrid) – Films Costellazione (Rome).

Réalisé par : Luis García Berlanga.

Scénario : Leonardo Martín.

Scénario : Leonardo Martín, Florentino Soria, Ennio Flaiano et Luis García Berlanga.

Photographie : Francisco Sempere (N/B).

Musique : Guido Guerrini [selon certaines sources, Angelo Francesco Lavagnino].

Montage : Pepita Orduña.

Décorateur : Román Calatayud.

Directeur général de la production : José Jerez Aloza.

Assistant réalisateur : Leonardo Martín.

Continuité : Lucía Martín.

Second opérateur : Miguel Agudo.

Photographe de plateau : Manuel Beringola.

Assistant de production : Luis Méndez Amago.

Assistant : Enrique Carlos Jerez.

Maquillage : José Luis Ruiz.

Coiffeuse : Esperanza Paradela.

Assistant maquilleur : Manuel F. Gaitán.

Chef du son : Jaime Torrens.

Assistante de montage : Alicia Castillo.

Assistant décoration : Bernardo Ballester.

Assistants à la mise en scène : Giménez i Pérez Puig.

Mobilier et accessoires : Mateos-Luna-Mengíbar.

Costumes : Peris Hermanos.

Décorateur : Francisco Prósper.

Studios : Sevilla Films, S.A. (Madrid).

Montage musical : Elle.

Sonorisation : RCA.

Pyrotechnie : Luis Bronchu (Valence).

Laboratoires : Ballesteros (Madrid).

Cast

Edmund Gwenn (Jorge Hamilton)

Valentina Cortese (Eloísa, la mestra)

Juan Calvo (Matías)

Franco Fabrizzi (el Langosta)

José Isbert (don Ramón)

José Luis Ozores (torero)

Félix Fernández (capellà)

Nicolás Perchicot (Andrés)

Mario Berriatúa (Juan)

Francisco Bernal (Crescencio)

María Vico (Teresa)

Isa Ferreriro (Carmen)

Manuel Guitián (don Leonardo)

Casimiro Hurtado (Antonio)

Pedro Beltrán (Fermín)

Manuel Alexandre (Vicente, el pintor)

Lolo García (Felipe).

Récompenses reçues

Grand Prix de l’Office catholique international du film (OCIC) à la Mostra de Venise.
Prix de la meilleure intrigue originale, du meilleur second rôle (Juan Calvo) et du meilleur acteur étranger dans un film espagnol (Edmund Gwenn) décernés par le Círculo de Escritores Cinematográficos.
Deuxième prix du meilleur film décerné par le Sindicato Nacional del Espectáculo.
Prix du meilleur second rôle (Juan Calvo) et du meilleur scénario décernés par le Sindicato Nacional del Espectáculo.